(24/04/2020 numérique – TBA physique – Europop2000 / Inouïe Distribution)
Amené à se pencher sur les histoires imaginées par l’écrivain Theodore Sturgeon, Jérôme Didelot y a trouvé matière à poursuivre le chemin original que trace sa formation depuis l’aube des années 2000 : celle d’une pop ligne claire, francophone, pariant sur des arrangements visant l’intemporel plutôt que l’air du temps. Le single introductif Jamais assez en duo avec Armelle Pioline (Superbravo, Holden) ou des perles comme Les ondes et Les mains de Bianca illustrent bien le savoir-faire des artisans pop de Nancy. De l’instru d’ouverture Dérivation au délicat Dors encore, les thèmes de la solitude mais aussi et surtout de la différence (celle qui fait émerger de nouveaux possibles), chers à Sturgeon, parcourent l’album. C’est d’ailleurs à lui qu’est emprunté le titre de l’album, Parcelle brillante. Pourvu qu’on sache la voir, ou comment parfois un outsider se révèle, justement, le meilleur pari…